Essai sur la répartition des richesses et sur la tendance à une moindre inégalité des conditions
Descriptif : “Le travailleur manuel, voilà, en effet, le grand bénéficier de notre civilisation : toutes les situations s’abaissent autour de lui, et la sienne s’élève” affirme l’économiste libéral Paul Leroy-Beaulieu (1843-1916), pour résumer le but de l’Essai dans la préface de sa troisième édition. Sur fond d’agitation sociale liée à la montée du socialisme, Leroy-Beaulieu, défenseur de l’expansion coloniale, réfute l’idée que l’industrie crée le paupérisme, “mal imaginaire” pour lequel les “guérisseurs sociaux” trouvent de faux remèdes (impôts progressifs, intervention de l’état, etc.). Il y a certes eu la “période chaotique de la grande industrie”, entre 1820-1870, où de brusques changements se sont produits au détriment de l’égalité, mais cela est révolu. C’est tout un panorama du mouvement ouvrier français au 19e siècle qui s’inscrit ici en creux.