Impressions d'un baigneur au Mont-Dore
"(Juillet 1887) J’arrive du Mont-Dore, au sommet de l’Auvergne, Du Mont-Dore, où j’étais allé prendre les eaux, Pays que la Dordogne embryonnaire baigne, Ou plutôt, qu’elle arrose avec ses deux ruisseaux. J’ai consigné pour vous, amis, sur ce voyage, Le résultat précis de mon impression, Sur les lieux et les us, sur les gens du village Qui vivent des baigneurs dans cette station. Pour s’y rendre les uns en partant de Laqueuille, Endroit, où le railway descend les voyageurs, Avisent un cocher, qui, toujours les accueille Dans leur piètre landau, comme de grands seigneurs : D’autres préféreront la voiture commune, Parce qu’elle est moins chère, et qu’ils sont sans orgueil, Ou qu’enfin ils n’ont pas l’assez bonne fortune, De trouver à la gare un landau sur le seuil."