"Quand la veuve Duclos, sa mère, la mena chez maître Breteux, le notaire d’Yerville, qui avait besoin d’une servante pour vaquer aux soins domestiques sous la surveillance de mamzelle Justine, sa gouvernante, Clémence Duclos était une merveilleuse créature, comme il s’en trouve encore dans le pays de Caux, où quelques vestiges de l’antique race des Calètes ont résisté à l’invasion normande.Chose étrange, c’est surtout dans les plus pauvres familles, que l’on voit s’élever, de temps à autre, un scion splendide de la souche celtique qui s’obstine à ne pas mourir, et promène au milieu des cheveux jaunes, des profils anguleux et des longs pieds scandinaves, les yeux bleus, les cheveux noirs et le teint éburnéen des anciens maîtres du sol."