
Descriptif : Balzac présentait La Maison Nucingen, dont le titre devait être La Haute Banque, comme le revers de Grandeur et décadence de César Birotteau (1837), ces deux histoires “jumelles” appartenant aux Études de moeurs - Scènes de la vie parisienne. Elles présentent les mécanismes abstraits de la finance qui président à la faillite du petit bourgeois César Birotteau et à l’enrichissement du banquier Frédéric de Nucingen, figure composite de banquiers européens dont Balzac explore les traits dans ses autres romans. Ce qu’il entend critiquer avec ce personnage omniprésent dans La Comédie humaine est tout aussi hétéroclite : la finance, les affaires et les usuriers. En s’attachant à décrire ce monde complexe et peu intelligible, Balzac soulève la question de savoir ce que doit être la banque à l’ère industrielle, créatrice de nouvelles fortunes.