Descriptif : Paru en feuilleton dans Le Petit Journal en 1866, Le Crime d’Orcival est, après L’Affaire Lerouge (1863), le deuxième et le plus célèbre des romans judiciaires d’Émile Gaboriau (1832-1873). C’est dans ce livre qu’apparaît pour la première fois le personnage de l’inspecteur Lecoq. Maître dans l’art du travestissement, doué pour les analyses psychologiques, cet ennemi scientifique et infatigable du crime est surtout réputé pour ses capacités hypothético-déductives (“L’enquête d’un crime n’est autre chose que la résolution d’un problème”), qui auraient inspiré le personnage de Sherlock Holmes. Le Crime d’Orcival est aussi l’un des premiers romans noirs, évoquant tout un nouveau fantastique social et mettant en scène l’univers de la banlieue dans laquelle une aristocratie rance et désargentée fait son rude apprentissage du crime.