Les Amours
À Éléonore
"JE méditais près d’un rosier sauvage ; Un ruisseau pur à mes pieds serpentait, Et le zéphyr mollement agitait Les flots émus qui baignaient le rivage. Mais quelle vierge a franchi le ruisseau ? Que son regard est brillant et modeste ! Est-ce une reine, une nymphe céleste ? Mon œil jamais ne vit rien de si beau.Elle s’enfuit : ah ! reçois mon hommage, Charmant objet, qui, gravant dans mon cœur Tes doux appas et leur charme vainqueur, En t’échappant y laissas ton image."
Impr. de P. Didot l'aîné (Paris)
1817
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