
"Pourquoi t’exiler, ô poète, Dans la foule où nous te voyons ? Que sont pour ton âme inquiète Les parlis, chaos sans rayons ? Dans leur atmosphère effeuillée Meurt ta poésie souillée ; Leur souffle égare ton encens. Ton cœur, dans leurs luttes serviles, Est comme ces gazons des villes Rongés parles pieds des passants.Dans les brumeuses capitales N’entends-tu pas avec effroi, Comme deux puissances fatales, Se heurter le peuple et le roi ?"
C. Gruaz (Genève)
1840
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© Collection XIX 2018
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