Mes souvenirs du Piémont
J’étais à Paris en 1822, et j’y éprouvais de grands chagrins. Dans l’espace de quelques mois, j’avais perdu ma mère et deux amis. L’ame abattue par l’infortune, je croyais la coupe du malheur épuisée pour moi ; je me trompais. La mort du comte de Lombriasque, mon beau-frère, me prouva qu’il est toujours dans le cœur une nouvelle place pour la douleur, quelle que puisse être celle déjà ressentie.Après avoir donné des larmes à un frère qui me chérissait, je crus devoir chercher à adoucir celles de sa veuve.
L. Perrin (Lyon)
1837
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