DIVORCÉ depuis quinze jours, et tout à l’ivresse de la fin de sa peine, Régis de Fagan, ce matin-là, par les fenêtres large ouvertes de son nouvel appartement de garçon, guettait l’apparition de ses fillettes que le tribunal lui accordait deux dimanches par mois. C’était leur premier dimanche ; et dans l’amas de lettres de femmes, tombées depuis vingt ans sur sa table de vaudevilliste à la mode, bien peu lui avaient secoué le cœur d’autant d’émotion que ce simple billet arrivé la veille :« Mon cher père,Nous serons à Passy, demain matin, par le train de dix heures.
A. Lemerre (Paris)
1911
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