"Léon Cladel (1835-1892), débute par un roman (Les Martyrs ridicules, roman parisien, 1862) préfacé par Charles Baudelaire. Son style est inclassable, entre roman réaliste, épopée et roman rustique empreint de régionalismes quercynois. Barbey d’Aurevilly souligne dans un article du Figaro, le 4 mai 1872, l’étrangeté de la prose de Cladel : « Ils ne sont pas rouges, les ruraux… et en voici un écarlate ! Écarlate d’opinion, écarlate de sentiment, écarlate d’expression : toutes les intensités d’écarlate, il les a, quoique rural, ce rural endiablé ! » Présent en région parisienne lors de la Commune, Cladel en décrit les événements dans des œuvres qui lui valent la censure et un séjour à la prison de Sainte-Pélagie. Les Va-nu-pieds (1873) est un recueil constitué de nouvelles allant des événements de 1848 au mur des Fédérés."