La Femme au collier de velours
Le 4 décembre 1846, mon bâtiment étant à l’ancre depuis la veille dans la baie de Tunis, je me réveillai vers cinq heures du matin avec une de ces impressions de profonde mélancolie qui font, pour tout un jour, l’œil humide et la poitrine gonflée.Cette impression venait d’un rêve.Je sautai en bas de mon cadre, je passai un pantalon à pieds, je montai sur le pont et je regardai en face et autour de moi.J’espérais que le merveilleux paysage qui se déroulait sous mes yeux allait distraire mon esprit de cette préoccupation, d’autant plus obstinée, qu’elle avait une cause moins réelle.
Marescq (Paris)
1857
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