Le Christianisme et la Révolution française
Histoire générale et histoire locale / Histoire générale
Descriptif : Quinze leçons composent cet ouvrage, alors que Quinet (1803-1875) était professeur de Langues et littératures de l’Europe méridionale de 1841 à 1845 au Collège de France. Elles reposent sur l’idée que “la religion est la substance même des peuples” d’où émergent les institutions politiques ainsi que les productions artistiques et philosophiques. La Révolution française se juge en regard de l’histoire du christianisme et de l’Église primitive dans lesquels on en trouve les germes. “L’idéal de la Révolution est, dit Quinet, plus près du Christianisme que ne l’est l’Église” aux “moeurs absolutistes” sous la monarchie de Juillet. L’interrogation toujours pressante de la place du religieux dans l’idéal démocratique a déplu au parti-prêtre et fait expulser Quinet de sa chaire, sort qu’il subit avec Jules Michelet et Adam Mickiewicz, les “tribuns” libéraux qui inspirent la jeunesse révolutionnaire peu avant 1848.