"Monsieur,Trouvant dans le calme de ma conscience une suffisante satisfaction, je ne voulais répondre que par le silence aux allégations aussi injustes qu’inexactes dont vous vous êtes fait, à mon égard, le propagateur. Si je prends la plume aujourd’hui, c’est uniquement pour obtempérer aux sollicitations d’un grand nombre de mes amis : Croyez-le bien, je ne le fais ni pour vous, ni pour moi ! ! !Respectueux serviteur du suffrage universel, notre souverain juge sous le gouvernement démocratique républicain que la France s’est librement donné et qu’elle ne fait qu’affirmer dans toutes les occasions où elle est consultée, vous ne serez pas étonné, relativement à mes fonctions de Maire, que je préfère à votre appréciation, isolée et partiale, celle de la grande majorité de mes concitoyens, qui, depuis huit ans, m’a donné à sept reprises différentes un témoignage incontestable d’estime et de sympathie."