De la vieillesse étudiée comme maladie, et des moyens de la combattre
"La vieillesse nous enlève, les uns après les autres, tous les priviléges qui font aimer la vie : beauté, force, amour, intelligence, pour les remplacer par la caducité et la décrépitude. Sanctorius a donc pu dire d’elle : « senectus revera est ægritudo. » Oui, la vieillesse est une maladie, et la plus grave de toutes, puisque son issue est toujours funeste, et que, de dégradation en dégradation, elle nous conduit inévitablement à la mort.Richerand nous trace, dans sa physiologie, le tableau des modifications qui caractérisent la vieillesse : diminution de la sensibilité, affaiblissement général, digestions mauvaises, absorption difficile, nutrition imparfaite, oblitération des vaisseaux lymphatiques, lenteur et raideur dans tous les mouvements, appauvrissement de tous les organes, diminution de la chaleur du corps, ainsi qu’Hippocrate l’avait déjà remarqué."