Descriptif : La lorette tire son nom de son voisinage avec l’église Notre-Dame-de-Lorette. Le Dictionnaire érotique moderne (1864) la décrit comme une “femme entretenue par Monseigneur Tout-le-Monde”. Dans sa Physiologie de la Lorette, Maurice Alhoy (1802-1856) se garde habilement de la définir : “La lorette échappe à la définition. On ne l’explique pas, on l’analyse, on la classe”, ainsi la lorette sous puissance de père et de mère, émancipée, plébéienne, avec aïeux, à parents anonymes et exotiques. Contrairement à la grisette, la lorette “a horreur du travail” et partage ses frais d’entretien et ses faveurs entre plusieurs Arthurs, trop pauvres ou trop volages pour se montrer exclusifs. La lorette tient le milieu entre la grisette “assistée par un oncle” et les lionnes qui sont des courtisanes confirmées. Suivront la cocotte et la biche.