Fleurs du bitume
Petits poèmes parisiens
"Le train, qui t’amena des lointaines provinces,Depuis longtemps est reparti.Oublie, enfant, un peu tes naïvetés minces,Deviens grand, toi qui fus petit.Paris qui m’appartient est une vaste arènePour l’amour et l’ambition ;La rue est aujourd’hui la seule souveraine :Porte-lui ta dévotion.Tu n’as pas de foyer dans cette grande ville ?Vas à l’auberge du hasard !Des épouses et des amis de contrebande."
P. Ollendorff (Paris)
1895
0
© Collection XIX 2018
Il n'y a pas encore d'avis pour cet
eBook.